MILLE ET UNE VIES : ERRANCE EN DÉSHÉRENCE

Il y a des enquêtes qui ne s’oublient pas.

Des histoires de vie où brutalement, tout chavire : maladie mentale, accident, faillite…
Et insidieusement, le quotidien bascule. Plus de toit, plus de papiers, plus de contact avec la famille, plus de repères. Une chute lente dans les abimes de l’oubli.
En Belgique, aux États-Unis, en Allemagne, en Israël, au Chili, j’ai retrouvé des héritiers ou titulaires de comptes dans la rue, vivant en marge et devenus invisibles aux yeux du commun des mortels.
Certains étaient totalement isolés, d’autres avaient trouvé refuge dans des communautés religieuses ou de quartiers.
Pour nous, généalogistes successoraux, ces cas deviennent des missions d’une tout autre dimension. Il faut d’abord les retrouver, souvent sans le moindre indice. Puis les approcher avec délicatesse, trouver un moyen de communiquer avec eux, gagner leur confiance.  Faire comprendre que nous ne venons ni juger ni déranger – mais juste offrir une chance, peut-être un nouveau départ.
Cependant, la difficulté relève aussi de la rencontre entre deux univers que tout oppose : d’un côté un cadre réglementaire strict avec des documents à fournir, des formulaires à signer.
De l’autre, un monde sans adresse, sans email, sans téléphone, sans compte bancaire, ni papiers d’identité à jour. Un univers généralement dur, violent, anxiogène, où la peur est omniprésente.
Difficile parfois d’être le pont entre ces deux rives diamétralement opposées.
Ces investigations ne seraient pas possibles sans l’appui de mes correspondants locaux, dont je salue ici, le travail engagé et empathique et en particulier :

 –     Maître Marina BOUSCANT, pour la finesse de ses approches,
 –     Le bureau de recherche privée, Triade Assessoria e consultoria empresarial ltda dirigé par Eduardo CASTRO,           d’une pugnacité et efficacité rares,
 –     Le bureau de recherche privée belge, BruCIS (Brussels Corporate Investigations Services), dirigé par Marc                 DARTEVELLE, d’un professionnalisme sans faille,
 –      Et Maître Rony GOLAN qui, avec le précieux concours du City Welfare Department, a fait preuve d’une                     patience et d’une détermination exemplaire.

À tous ceux qui tendent la main avec respect et patience, merci.

Ces trajectoires nous rappellent que l’héritage, ce n’est pas qu’une question de patrimoine.

C’est aussi une question de dignité humaine.

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